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Biographie et œuvres (2)
(Par Gérald Hugon - Directeur Artistique)

 

Le compositeur est alors âgé de dix-huit ans. Si la forme ternaire et l'harmonie restent encore assez conventionnelles, la partie centrale «  Le vent s'élève...  » laisse percevoir une construction en crescendo d'un bel effet, indiquant l'importance que le compositeur accordera au piano dans ses futures mélodies, non pas comme simple instrument d'accompagnement harmonique de la voix mais comme apport en contrepoint à la ligne vocale. Comme beaucoup de compositeurs de sa génération, Taconet est engagé dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale.
Il est lié dès la guerre à André Caplet avec qui il correspond sur le front. Il semble à l'époque impliqué dans l'organisation de matinées musicales. Dans une lettre de cette période datée de Vendredi Saint (année non précisée), André Caplet invite Taconet à le rejoindre le dimanche suivant à Condé en Brie où « les trois musiques de la Division exécuteront à 15h30 la Marche héroïque de la 5e D.I. ». En filigrane, percent les inquiétudes suscitées par les mouvements du front. Caplet et Xavier Leroux patronnent son inscription à la SACEM en 1916.

Son nom apparaît aux côtés de celui d'Arthur Honegger sur le programme d'un concert donné le 27 mai 1923 au Havre et organisé par la Société de propagande musicale, consacré aux compositeurs havrais. Ce jour-là, Arthur Honegger accompagne lui-même au piano des extraits de son   Roi David   ainsi que deux de ses Six Poèmes d'Apollinaire extraits de «  Alcools  » (1916-17). Au cours de ce concert principalement consacré à l'audition d'œuvres d'Arthur Honegger ( Premier Quatuor à cordes, Sept Pièces brèves , Toccata , Hommage à Ravel ), Georges Taconet accompagne la cantatrice Germaine Cernay(2), de l'Opéra-Comique, dans trois mélodies de sa composition Septembre , Goûte, me dit le soir de juin et Noël . Certaines de ses œuvres semblent avoir été entendues à Paris dès 1924 au Grand Palais. Le triptyque L'Attente mystique est joué dans sa version avec orchestre à la Société philharmonique du Havre le 27 février 1927 puis avec piano le 20 mai 1927 à la Salle de la Schola Cantorum de Paris.

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